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Pour les écoles :
"Au gré des fables"

Pourquoi La Fontaine ?

Ouvrez un journal, vous y trouverez certainement une fable s’y rapportant, ouvrez un fablier et vous songerez sans doute à une connaissance en relisant « Le Héron » ou « La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf ».

Oui, les fables sont toujours d’actualité ; elles restent un enseignement qui se révèle si simplement et si impitoyablement lucide.

La Fontaine feignant de s’adresser aux enfants divertit toutes les générations. Il a lu et relu les Antiques, Rabelais, Montaigne, etc… il a synthétisé et diffusé toute cette sagesse dans l’apparent badinage de petites histoires en vers. On lit les fables aux enfants, on les redécouvre adulte et on les médite à l’automne de sa vie. Son propos ludique s’approfondit au fur et à mesure qu’on le redécouvre. Car malgré les apparences, les fables sont souvent tragiques.

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Objectif pédagogique

 

Les fables de La Fontaine s’écoutent plus aisément qu’elles ne se lisent. Par le spectacle vivant, il s’agit de retrouver le plaisir du divertissement dans une matière qui fait partie du programme scolaire.

Les fables, ont donné brillamment vie à la rigueur éclatante mais austère de la forme classique.

Il faut évidemment réconcilier l’élève avec l’excellence d’un style et un vocabulaire parfois tombé en désuétude pour découvrir la gaieté et humour de ces petites comédies en vers.

Familiarisé, le lecteur comme l’auditeur en constate toute l’actualité. Thématiques La Fontaine était un moraliste, ce qui signifie qu’il s’intéressait aux mœurs par l’observation.

Il constate et ne juge pas. Aussi, tous sont interpellés, le puissant et le faible, le riche et le pauvre, le vertueux et le médiocre… Et tous se disputent, s’entredéchirent souvent, s’épaulent parfois, se trompent mutuellement, vivent ou survivent.

On y trouve ainsi pêle-mêle les thèmes suivants :

La justice (Les Animaux malades de la Peste ; L’Homme et la Couleuvre ; Le Loup et l’Agneau, Le Chat, la Belette et le Petit Lapin …)

La vanité (L’Homme et son Image ; Le Paon se plaignant à Junon ; Le Chêne et le Roseau ; La Mouche et la Fourmi ; La Tortue et les deux Canards …)

La prévoyance (La Cigale et la Fourmi ; La Mouche et la Fourmi ; L’Hirondelle et les Petits Oiseaux …)

L’avarice (La Poule aux œufs d’or ; La Cigale et la Fourmi ; Le Savetier et le Financier …)

L’écologie (L’Hirondelle et les petits Oiseaux, L’Homme et la Couleuvre, …)

De même que l’Amour, la Mort, la ville et la campagne, la vertu du silence, la rumeur, la médisance, la ruse, les préjugés, l’abus de pouvoir, l’intolérance et tant de sujets qui alimentent hier comme aujourd’hui les conversations, les débats, les éditoriaux, les traités de sociologie ou de philosophie…

Ce sont tous les aspects de notre humanité qui sont convoqués par la bouche d’un Lapin, d’une Colombe ou d’un Roseau…

Ma démarche


Les titres des fables sont tirées « au chapeau » par les élèves. Après avoir interprété la fable, j’invite les élèves à discerner la morale qui est parfois implicite puis à la confronter soit à leur expérience ou à l’actualité. De là s’improvise un dialogue où poésie, actualités, et réflexions s’enchaîneront dans les tours et les détours imprévisibles d’une conversation « au gré des fables… » comme l’annonce son titre.
Ce sera bien sûr l’occasion d’évoquer le siècle et la vie de ce brillant observateur qui se trouvait à mi-chemin entre l’aristocratie qu’il fréquentait et le « petit peuple » qu’il croisait dans ses promenades à Château-Thierry.
Pour amener l’élève au plaisir de cette rencontre intime et exceptionnelle avec un auteur, je ne me limite aux fables ; il arrive, si l’occasion se présente, que d’autres auteurs soient sollicités. Je prends plaisir à interpréter Victor Hugo, Baudelaire, Ronsard, Saint Exupéry ou même Marcel Proust… Car si la littérature est instructive, éducative et fait partie du programme scolaire, j’entraîne l’élève à l’envisager comme un divertissement et un enrichissement. Sortir le livre de la bibliothèque, le rendre vivant, voilà ce qui motive ma démarche.

Pratiquement


LE PUBLIC serait idéalement d’une cinquantaine d’élèves. Le spectacle s’adresse au cycle supérieur des Humanités. Le spectacle requiert une certaine proximité.
LA DURÉE est d’environ une bonne heure. Pour permettre un échange après le spectacle, il est alors bon de réserver deux heures de cours.
Le spectacle peut être joué deux fois maximum dans la journée.
LE LIEU : une visite préalable des lieux est souhaitable.
LE COÛT : une contribution de 7 euros par spectateur est demandée avec un minimum de 50 élèves ou 350 euros par prestation et un maximum de 3 prestations par jour.

Infos : bruno@georis.eu

Tél : 0477 34 14 03

Ce qu’en disent les professeurs et leurs élèves…

 

« Madame, je suis impressionné, quelle mémoire il avait ! Et surtout, quel jeu d’acteur ! » Ce fut un réel plaisir d’écouter la déclamation de M. Georis, les tournures, subtilités et évolutions de la langue française, de se laisser bercer par les mots.

Que ce soit pour les analyser ou juste les apprécier.

Bruno Georis a offert de l’inouï aux élèves et donc une performance dont ils se rappelleront longtemps…

En bref, j’ai apprécié voir cette performance de qualité qui permet aux élèves de se rendre compte qu’il existe plusieurs manières d’apprendre, de redécouvrir l’importance de l’histoire pour le présent et l’avenir, de débattre sur la langue française. Comme diraient mes élèves, "je like".

                                          Ophélie Bruynbroeck -Collège Don Bosco

 


Plus qu’un spectacle, Au gré des fables est une conversation littéraire qui varie, d’une fois à l’autre, selon les détours que les interlocuteurs lui font prendre…

Comme une conversation, en somme…

Bruno Georis convoque aussi Madame de Sévigné puis Victor Hugo, Marcel Proust… Il se fait souffrant pour revivre

le martyre de Vatel, indigné pour évoquer les injustices du monde, éloquent pour chanter la gloire de la littérature !...

Les cent minutes s’achèvent ; les élèves sont un peu sonnés

d’avoir vu passer tant de monde dans leur univers familier.

Ils s’éloignent avec, dans les oreilles, la petite musique de La Fontaine qu’ils n’oublieront pas de sitôt.
                                                       Thierry Pochet- Collège Don Bosco


Fin connaisseur de l'oeuvre des Fables, Bruno Georis partage

son érudition - sur Jean de La Fontaine, son oeuvre

et le XVIIème- avec générosité et brio.

Son spectacle, outre qu'il dépoussière les fables (les classiques et les moins connues) par une interprétation enjouée et juste, est basé sur un jeu interactif avec le public.

C'est donc non seulement à une mise en relief de très nombreux textes de Jean de La Fontaine à laquelle le comédien nous convie mais aussi à une remise en contexte nécessaire de ces derniers,

de laquelle émergent l'incontournable Madame de Sévigné et l'ombre de Vatel, le tout dans un spectacle dialogué.
                                                               Madame Biot - Martin V LLN

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